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Le journal de Magel !
9 mai 2007

Jour J-2...

Retour de mon cours de Fit et danse, je laisse un petit com (tout est relatif!) sur une fête spéciale aujourd'hui, celle des professeurs!! J'ai lu ça aussi sur le site Dromadaire. Plus de temps, alors à bientôt...

Le 9 mai, c'est la fête des professeurs !  Etre professeur, c'est souvent beaucoup plus qu'exercer un métier!bd33
La majorité des professeurs considèrent leur profession comme un sacerdoce et se sentent investis d'une mission capitale: préparer l'avenir de la jeunesse. Alors pour le 9 mai, faîtes une fleur à vos professeurs!
A défaut de leur offrir un cadeau, envoyez-leur une jolie dromacarte pour leur dire que, malgré toutes les misères qu'ils vous font - ou que vous leur faîtes - vous les aimez bien!
Vous pouvez également leur décerner le diplôme du prof le plus cool du bahut ou le diplôme du meilleur professeur de la terre (à nuancer selon les caractères de chacun). Et si votre vocation se déclare à l'occasion de cette journée, annoncez à vos proches par dromacarte que vous allez devenir professeur!
 
Pour une fois, soyez sympas avec eux...
Quel professeur n'a jamais rêvé de faire cours au moins une fois dans sa carrière dans un silence studieux, au milieu d'élèves passionnés par sa matière et qui rivaliseraient pour répondre aux questions qu'il pose? Certes, cela reste un rêve, mais vous pouvez tout de même essayer d'offrir à vos professeurs un avant-goût de cette vision idéale. Essayez pour une fois de vous caler dans votre chaise, d'adopter une attitude concentrée et respectueuse, de vous adresser à eux dans un langage correct, et de les écouter lorsqu'ils parlent. Evitez également de leur lancer des boulettes de papier ou de mettre de la colle sur leur siège. D'avance, ils vous en remercient.

lampe_acrylique_rouge_450Je rappelle quand même que l'école et le collège ne sont pas des champs de bataille (LOL, clin d'oeil à Sirène!!) à l'origine, que les professeurs ne sont pas là pour enseigner le "respect", qu'en général les parents doivent s'en charger. Passer son temps dans une classe où l'on enseigne la discipline au lieu de Charlemagne n'est pas le but. J'ai vu une ancienne instit de ma fille aujourd'hui et le bilan n'est pas beau, la mairie ne fait rien, tout ce dégrade, à croire qu'ils attendent pour mieux fermer cette école de quartier.

Je ne regrette pas d'avoir choisi malgré moi le privé pour mes enfants. C'est plus cher, mais mes enfants passent avant tout... Dommage que dans notre pays l'école publique ne soit pas à l'image de celle d'autrefois. Que pour avoir un enseignement "normal", on soit obligé d'aller vers le privé, on n'a plus le choix. Et puis pourquoi forcer des enfants à y aller à l'école contre leur désir, c'est plus gratifiant d'apprendre un métier parfois, que de glander et de s'emmerder en "culture générale" pendant plusieurs années.
Ceux qui aiment l'école, eux, n'ont plus le droit par contre d'y étudier décemment. Tout fou le camp... on tire tout vers le bas, et le savoir-faire de beaucoup d'artisans se perd, alors que cela fait partie de la richesse d'un pays.

Sur cette méditation d'un soir, je vous dis à bonsoir!

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Commentaires
M
C'est une histoire très touchante. Comme quoi, il faut toujours creuser un peu avant de juger. Et c'est bien que tu n'aies pas laissé tomber. Je te raconterai une histoire moi aussi à l'occase sur le même sujet "prof de math". Il a toujours du bon chez un être humain, il faut toujours essayer de le trouver. En cherchant bien on trouve. Laissons faire les preuves avant...<br /> Le fait d'aller le voir, c'est super aussi: revanche, mérite pour toi et sans mesquinerie, bravo, et je suis sûre que ce prof était très fier de toi d'où son émotion. Tu restes un de ses plus beau souvenir, certainement Delph. @+ la miss
D
Au collège, j'ai connu un prof de maths qui me terrorisait. Il était aux portes de la retraite, avait ce look sérieux et ce visage sévère qui avait terroriser des dizaines d'autres élèves avant moi. J'avais mal au ventre pour aller au cours, j'angoissais, une boule à l'estomac, le stress permanent. Les devoirs à la maison je gérais mais dès que j'arrivais en cours, je perdais mes moyens, je ne savais même plus compter. J'ai passé 2 horribles années (4ème et 3ème) avec des notes catastrophiques (alors que dans les autres matières, j'étais une bonne élève), les conseillers ne comprennaient pas, moi je savais mais je ne disais rien, toujours cette peur. J'avais beau travailler, je n'étais pas récompensée mais je n'ai jamais laissé tombé. Il me prenait pour une râtée, une élève paresseuse qui se moquait de tout. Il avait tort.<br /> <br /> Au brevet, j'ai eu 18/20 en maths ! Le jour des résultats, je suis allée le voir. Je voulais le remercier parce que s'il ne m'avait pas rabaissée comme ça je ne me serais peut-être pas autant battue. Bien sûr, je voulais lui montrer de quoi j'étais capable mais je crois qu'avant tout, c'est à moi que j'avais des choses à prouver. Je l'ai remercié, il m'a pris dans ses bras (je vous passe les détails sur les commentaires des copains qui nous observaient) et en guise d'au revoir, il m'a dit "non, merci à toi". Je ne sais pas exactement ce que ça voulait dire mais ça m'a beaucoup touché...
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