Pour ne jamais oublier...
En souvenir de mes 15 ans environ, et de mon enfance heureuse et remplie d'amour, Marie Myriam et sa chanson, gagnante à l'Eurovision.
Ma prière, ce soir, c'est pour les enfants maltraités dans le monde,
en cette période de fêtes, comment les oublier... Qu'est-ce que l'homme, si parfait en tant qu' "être", peut faire comme saletés autour de lui. Qu'on ne me dise pas que c'est à cause des religions, j'ai déjà entendu ça plusieurs fois.
Une religion ne pense pas, elle n'utilise pas ses bras, sa
tête pour détruire, elle ne possède pas de coeur en panne d'amour... La religion, c'est avant tout personnel et cela ne devrait en rien faire partie
d'un pouvoir quelconque ou bien d'histoires de "pognon" sale.
Le seul problème, c'est la connerie humaine.
L'homme* est son propre et seul problème!
(* quand je parle des hommes, je parle aussi des femmes)
AVENIR EN PÉRIL
(Un
texte vieux de plus de 10 ans écrit avec mes larmes de nana de 25 ans
environ,
suite à un reportage sur les enfants prostitués à Manille, quand je
repense à
Lalie, je ne sais plus si c’était le prénom de cette fillette de 8 ans
ou si je
l'avais inventé après, pour rendre hommage à l'enfant, la rendre plus
réelle. J’en ai encore les larmes aux yeux d’imaginer qu’à cet instant
dans le monde,
d’autre enfants vivent dans de tels cauchemars.)
Pas une semaine ne passera
jamais
Sans que ressurgissent à mon
esprit tourmenté
Ces images télévisées d’enfants maltraités
Ces pays où vivent tant de
brutalités.
Petite Lalie, ton sourire s’est
terni,
Tes larmes ont séché dans tes
yeux malheureux.
Longtemps elles ont sillonné tes joues de fard bleu.
Sans espoir, tel un robot mécanique, tu vis.
On travestit l’enfant, mutile l’enfance.
«Beauté fatale» est désormais
ton costume.
Indignes, monstrueux, ils
veulent te rendre femme.
Lalie, pour toi il n’est pas
temps d’être un fruit mûr.
Tu ne fréquentes plus l’école,
c’est bien cruel,
Tu vis dans l’ caniveau et
travaille au bordel,
Pour la jouissance crade de
vils pédophiles :
Des passants, ou clients d’un
trottoir de Manille.
Mais regarde, tu sues corps et âme
pour ces chiens.
Labeur, qui silencieusement
saigne ton cœur.
Souillures incolores qui
nourrissent frères et sœurs.
Trop sagement, tu attends tes
miettes d’argent,
Petite oie blanche, ils abusent
de ta candeur.
Tu n’es pas le taureau,
chargeant son assassin,
Dans un ultime effort, en fébrile
lutteur.
Toi, en vaine soumission, tu
attends la fin.
Ne connaissant pas l’amour, tu
ne sais pas haïr
On joue avec ta vie, et te
force à la subir.
Esclave d’humanité qu’on dit
civilisée.
Société, oublieuse de l’avenir
du monde !
L’avenir est un enfant, ce
bourgeon d’homme…
Qui protège la jeune pousse qui
va éclore ?
Qui sont ces dignes « salopards »
qui tuent la race,
Assoiffés de profits, avides de
plaisirs sales ?
Petit oiseau blanc, aux
prunelles d’innocence,
T’es-tu armé face au sommeil de
l’insouciance ?
Comment vas-tu combattre l’indifférence ?
Moi, j’ai rêvé que j’étais la
violente rafale,
Qui balayait ces charognards à deux
jambes,
Vautours indignes, qui menacent
la jeunesse.
J’ai souhaité devenir le feu
vengeur d’éternité
Pour brûler en enfer ces
maudits, ces damnés.
Pour conduire les élus aux
portes de l’Eden,…
Et je te voyais Lalie
Tu dansais Lalie
Tu jouais Lalie
Tu riais...
Enfin tu vas vivre!!!
Alcoolique pathétique (nov99)
Alcoolique pathétique
Assassins de la route
Homicide volontaire
Où l’arme est un verre
Un de trop sans nul doute
Alcoolique pathétique
Prend la route sans tes clefs
Laisse les roues à l’arrêt
Seul conduit tes deux pieds
Au hasard de la nuit
Roule dans un fossé sans bruit
On a tous ri un jour
De te voir lever le doigt
Pour dénoncer la société
On a tous ri un jour
A t’écouter trébucher
Faire des énnoncés gratinées
On a tous applaudi
A tes pas incertains
Oyant presqu’attendri
L’ébauche de ta vie
«Boute-en-train» des soirées
«Corps-épave» près d’échouer
Nous survolons ton chagrin
Noyé dans verre de Beaujolais
On a tous grimacé
Quand tu parlais trop près
Et qu’une haleine fermentée
Soulevait nos coeur écoeurés
Trémoussant ton derrière
Bras pendant vers le sol
Vociférant sans vergogne
Sur les gens qui sermonent
Et nous complices d’assassin
Ne rirons plus dès le matin
Car nous t’aurons vu t’en aller
Dans une parfaite indifférence
Tenu par le volant d’une voiture
Noyé dans de sales mixtures
Irresponsable responsable
De la mort d’une enfance
Et ta gueule d’accajou
Sera tout entâché d’un autre sang
(Bulletin d'infos à la radio en partant bosser un vendredi matin dans le 77 :
"Un chauffard ivre fauche trois enfants, frères et soeurs, en route
vers l'école, sur un trottoir d'une petite ville du Nord de la France
un lendemain de jeudi du Beaujolais Nouveau. Il va même en traîner un,
sur près
de 2/3 Km, accroché à sa roue" Je suis arrêtée à un feu rouge pour la
traversée de Brie Comte Robert, et à l'écoute de ce Flash d'infos, je
crie et hurle toute seule dans la voiture... Vous avez dit civilisé? nous sommes
un pays civilisé... Entre midi et deux à ma pause déjeuner à la
crèperie de Mormant, j'écris ce texte qui me trottine dans la tête
depuis 4 heures.)