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Le journal de Magel !
12 décembre 2006

Pour ne jamais oublier...

En souvenir de mes 15 ans environ, et de mon enfance heureuse et remplie d'amour, Marie Myriam et sa chanson, gagnante à l'Eurovision.

1517g

Ma prière, ce soir, c'est pour les enfants maltraités dans le monde,

en cette période de fêtes, comment les oublier... Qu'est-ce que l'homme, si parfait en tant qu' "être",  peut faire comme saletés autour de lui.  Qu'on ne me dise pas que c'est à cause des religions, j'ai déjà entendu ça plusieurs fois.

Une religion ne pense pas, elle n'utilise pas ses bras, sa tête pour détruire, elle ne possède pas de coeur en panne d'amour... La religion, c'est avant tout personnel et cela ne devrait en rien faire partie d'un pouvoir quelconque ou bien d'histoires de "pognon" sale. 
Le seul problème, c'est la connerie humaine.


L'homme* est son propre et seul problème!
(* quand je parle des hommes, je parle aussi des femmes)

AVENIR EN PÉRIL 

 

(Un texte vieux de plus de 10 ans écrit avec mes larmes de nana de 25 ans environ, suite à un reportage sur les enfants prostitués à Manille, quand je repense à Lalie, je ne sais plus si c’était le prénom de cette fillette de 8 ans ou si je l'avais inventé après, pour rendre hommage à l'enfant, la rendre plus réelle. J’en ai encore les larmes aux yeux d’imaginer qu’à cet instant dans le monde, d’autre enfants vivent dans de tels cauchemars.)

Pas une semaine ne passera jamais

Sans que ressurgissent à mon esprit tourmenté

Ces images télévisées d’enfants maltraités

Ces pays où vivent tant de brutalités.

Petite Lalie, ton sourire s’est terni,

Tes larmes ont séché dans tes yeux malheureux.

Longtemps elles ont sillonné tes joues de fard bleu.

Sans espoir, tel un robot mécanique, tu vis.

 

On travestit l’enfant, mutile l’enfance.

«Beauté fatale» est désormais ton costume.

Indignes, monstrueux, ils veulent te rendre femme.

Lalie, pour toi il n’est pas temps d’être un fruit mûr.

Tu ne fréquentes plus l’école, c’est bien cruel,

Tu vis dans l’ caniveau et travaille au bordel,

Pour la jouissance crade de vils pédophiles :

Des passants, ou clients d’un trottoir de Manille.

 

Mais regarde, tu sues corps et âme pour ces chiens.

Labeur, qui silencieusement saigne ton cœur.

Souillures incolores qui nourrissent frères et sœurs.

Trop sagement, tu attends tes miettes d’argent,

Petite oie blanche, ils abusent de ta candeur.

Tu n’es pas le taureau, chargeant son assassin,

Dans un ultime effort, en fébrile lutteur.

Toi, en vaine soumission, tu attends la fin.

 

Ne connaissant pas l’amour, tu ne sais pas haïr

On joue avec ta vie, et te force à la subir.

Esclave d’humanité qu’on dit civilisée.

Société, oublieuse de l’avenir du monde !

L’avenir est un enfant, ce bourgeon d’homme…

Qui protège la jeune pousse qui va éclore ?

Qui sont ces dignes « salopards » qui tuent la race,

Assoiffés de profits, avides de plaisirs sales ?

 

Petit oiseau blanc, aux prunelles d’innocence,

T’es-tu armé face au sommeil de l’insouciance ?

Comment vas-tu combattre l’indifférence ?

Moi, j’ai rêvé que j’étais la violente rafale,

Qui balayait ces charognards à deux jambes,

Vautours indignes, qui menacent la jeunesse.

J’ai souhaité devenir le feu vengeur d’éternité

Pour brûler en enfer ces maudits, ces damnés.

Pour conduire les élus aux portes de l’Eden,…

Et je te voyais Lalie

Tu dansais Lalie

Tu jouais Lalie

Tu riais...

Enfin tu vas vivre!!!

Alcoolique pathétique (nov99)

Alcoolique pathétique
Assassins de la route
Homicide volontaire
Où l’arme est un verre
Un de trop sans nul doute
Alcoolique pathétique
Prend la route sans tes clefs

Laisse les roues à l’arrêt
Seul conduit tes deux pieds
Au hasard de la nuit
Roule dans un fossé sans bruit

On a tous ri un jour
De te voir lever le doigt
Pour dénoncer la société
On a tous ri un jour
A t’écouter trébucher
Faire des énnoncés gratinées

On a tous applaudi
A tes pas incertains
Oyant presqu’attendri
L’ébauche de ta vie
«Boute-en-train» des soirées
«Corps-épave» près d’échouer
Nous survolons ton chagrin
Noyé dans verre de Beaujolais

On a tous grimacé
Quand tu parlais trop près
Et qu’une haleine fermentée
Soulevait nos coeur écoeurés
Trémoussant ton derrière
Bras pendant vers le sol
Vociférant sans vergogne
Sur les gens qui sermonent

Et nous complices d’assassin
Ne rirons plus dès le matin
Car nous t’aurons vu t’en aller
Dans une parfaite indifférence
Tenu par le volant d’une voiture
Noyé dans de sales mixtures
Irresponsable responsable
De la mort d’une enfance
Et ta gueule d’accajou
Sera tout entâché d’un autre sang

(Bulletin d'infos à la radio en partant bosser un vendredi matin dans le 77 : "Un chauffard ivre fauche trois enfants, frères et soeurs, en route vers l'école, sur un trottoir d'une petite ville du Nord de la France un lendemain de jeudi du Beaujolais Nouveau. Il va même en traîner un, sur près de 2/3 Km, accroché à sa roue" Je suis arrêtée à un feu rouge pour la traversée de Brie Comte Robert, et à l'écoute de ce Flash d'infos, je crie et hurle toute seule dans la voiture... Vous avez dit civilisé? nous sommes un pays civilisé... Entre midi et deux à ma pause déjeuner à la crèperie de Mormant, j'écris ce texte qui me trottine dans la tête depuis 4 heures.)

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Commentaires
M
Voici un autre lien qui parle de Jaqui<br /> http://ahvousdiraisje.canalblog.com/archives/2008/01/09/7499321.html
M
http://www.helpjacqui.com/home.htm<br />
M
Je découvre sur un Blog l'histoire d'une jeune femme qui vit l'enfer sur terre. Je vais prier pour elle ce soir: http://carapote.free.fr/jaqueline/ALCOOLAUVOLANT.html<br /> C'est insoutenable!!! J'ai les larmes aux yeux en écrivant ce com...<br /> @+
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