Lissac en Ariège

1 septembre 2008

Cette après-midi nous sommes allés accompagner l'oncle de mon Zhom dans sa dernière demeure à Pamiers, un bien triste moment pour les proches. Au retour, en repassant par les petites routes pour le plus grand plaisir de Man qui avait souhaité venir elle aussi pour mes beaux-parents très proches, nous sommes repassés à Lissac un petit village du canton de Saverdun qui se trouve à 4/5 km, et d'à peine 177 habitants.
Sur la route l'église, un bâtiment à côté de l'église et le château ont attirés mon attention. Trois magnifiques construction! Je me disais dans la voiture que j'allais chercher de la doc, car je n'avais pas mon appareil photo. Malheureusement de la documentation sur ce lieu de l'Ariège à la frontière de la Haute Garonne, il y en a peu et ma récolte est maigre aujourd'hui. On verra bien plus tard...
Merci wikipedia, mais pas grand chose sur l'histoire du village!
Lissac est une commune française, située dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Lissacois. Lissac se situe au Nord du département de l'Ariège, à quelques kilomètres du département de la Haute-Garonne.
La commune est distante d'une quarantaine de kilomètres de Toulouse et d'environ le double de la frontière espagnole. L'Ariège, principale rivière du département, coule à 3,5 km de Lissac.
Lieux et monuments de Lissac:

Château médiéval, construit sur la colline, dont il ne reste aucun vestige.
L'église Saint-Jean, construite sur les vestiges d'une chapelle du XIe siècle, dont la façade a été entièrement construite en briques rouges.
Château du XVIIe siècle

Pour l'anecdote du jour, pas sur Lissac, mais à Saverdun (09):
«François Courtois, marchand de Saverdun, épousa au Désert* Jeanne de Maysonnade; tous deux étaient issus de familles bourgeoises protestantes de Saverdun. Leur fils Isaac naquit en 1743. Il fut appelé en 1769 par son oncle Jacques Cazeing à Toulouse; il y devint commis puis associé de la banque Cazeing. Il succéda à son oncle en 1773 et la banque devint la banque Courtois…»
* Man me fait remarquer l'importance de ce mots dans l'histoire. Dans l’Histoire du protestantisme français, l’expression Désert définit une période qui s’étend de la Révocation de l’Edit de Nantes (1685) à la Révolution Française (1789). Privés alors de liberté de culte, c’est loin des villes, cachés dans les endroits isolés, déserts (dans les forêts, les garrigues, les grottes ou les ravins…), que les protestants de France (en Cévennes, mais aussi en Haut-Languedoc, en Poitou, Dauphiné, Vivarais…) furent obligés de vivre clandestinement leur foi.
Ce mot de Désert avait aussi pour eux un sens biblique, comme les 40 années pendant lesquelles les Hébreux de l’Exode avaient erré dans le désert, lieu de tribulations, de tentations et de désespoirs, mais aussi lieu où se faisait entendre la parole de l’Eternel.