La luminothérapie...

4 février 2009

La luminothérapie ou la lumière qui soigne
Une nouvelle méthode pour un moral de fer, article du 27.12.2007 | 20h19

Si l'on connaît les méfaits des rayons solaires sur la peau, les cheveux et les yeux, on méconnait, à tort, leurs bienfaits: la chaleur du soleil est certes réconfortante d'un point de vue physique et émotionnel, mais c'est surtout sa lumière qui, lorsqu'elle est dépourvue des néfastes infrarouges et ultraviolets, possède des propriétés bénéfiques pour la santé.
Cette lumière blanche, se distingue de la jaune, produite artificiellement par des ampoules d'éclairage classiques.
Aujourd'hui, les progrès technologiques permettent de simuler la lumière du soleil grâce à des lampes spécifiques qui recréent sa puissance d'éclairement naturel, dont l'unité de mesure s'exprime en lux.
Pour information, il faut au moins s'exposer à 2.500 lux pendant une demi-heure pour obtenir un effet d'amélioration sur la santé.

Comment ça marche ?
La thérapie par la lumière, faisant partie des photothérapies, consiste à prodiguer au sujet en mal d'énergie vitale une dose d'éclairement optique pour remédier à diverses conditions pathologiques telles que la dépression saisonnière (ou «blues de l'hiver»), qui concerne un homme sur dix et une femme sur cinq, le syndrome prémenstruel, la dépression post-natale, l'insomnie ou la fatigue chronique, ainsi que la boulimie et l'anorexie. Même des symptômes liés aux maladies dites de la vieillesse comme la démence sénile et Alzheimer peuvent être calmés par une dose et une fréquence déterminées d'exposition lumineuse.
D'autres «handicaps» peuvent être traités par voie de lumière, comme le jetlag, c'est-à-dire la mauvaise tolérance au décalage horaire lors d'un voyage, ou encore le fait de travailler de nuit ou en espace clos (galeries commerciales, entrepôts, aéroports, bureau «aveugle»…). Dans tous ces cas, il s'agit de réguler le déséquilibre en mélatonine, hormone favorisant le sommeil, par un apport énergétique, source de bienfait.

Inconvénients ?
Cependant, il est déconseillé de faire l'acquisition de telles lampes en guise d'accessoires de décoration, car ce sont à juste titre des outils thérapeutiques appartenant à la catégorie des appareils électro-médicaux dont l'utilisation n'est pas anodine: certains effets secondaires comme une légère insomnie, des maux de tête ainsi que des troubles visuels ont été constatés en début de traitement. Il est recommandé de consulter un ophtalmologue, voire un professionnel des maladies mentales pour les personnes sujettes aux pathologies bipolaires (maniaco-dépressifs). Une directive européenne en garantit d'ailleurs l'efficacité et l'innocuité.

Au Maroc, on peut trouver des traitements ponctuels en polyclinique, acheter sur Internet ou en enseigne spécialisée. De plus, leur consommation en électricité et leur coût peuvent être dissuasifs. Elles existent en version lampe de bureau, plafonnier et même lampadaire pour une exposition collective.
On constate des résultats positifs en une semaine, bien qu'environ 20% des personnes traitées n'éprouvent aucune sensation d'amélioration. Il faut noter que les pathologies oculaires que sont la cataracte ou le glaucome ne peuvent être soumises à un traitement de ce type.

LIEN
http://www.solvital.fr/
http://www.laluminotherapie.com/
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/depression-saisonniere.htm
http://www.luminotherapie.net/
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=luminotherapie_th
http://www.lematin.ch/actu/suisse/bus-mettent-bleu-67973...
...[ Nestor Delpino - le 11 janvier 2009, 21h47 - Le Matin Bleu - Pour améliorer la vision des chauffeurs, des néons colorés sont mis dans l'habitacle. Depuis quelques semaines, certains bus des Transports Lausannois (TL) arborent une étrange lumière bleue dans la moitié avant de leur habitacle. Est-ce une nouvelle offre de luminothérapie pour les passagers? «Pas du tout, assure la porte-parole Michelle Bohin. La lumière bleue est destinée à améliorer la conduite de nos chauffeurs... La nuit, la lumière des néons blancs se reflète sur le pare-brise et gêne le conducteur. C'est pourquoi, les TL procèdent à des «tests de lumière».]...
etc.